Faire le deuil d’une personne toxique

Y a t-il une personne toxique dans votre vie?

Une personne toxique fait du mal, blesse et fait souffrir une autre personne. Elle ne reconnaît jamais ses torts, ni n’éprouve aucun regret des gestes qu’elle pose.

Une personne toxique fait du chantage affectif et est insensible à sa victime.

Pour arriver à ses fins, elle peut mépriser, jalouser, rabaisser, juger, faire du harcèlement ou manipuler de toutes sortes de façon sa victime. Elle fait en sorte que tranquillement sa victime perde l’estime de soi et devienne son bouche-trou, afin de garder l’emprise sur elle.

La plus grande peur d’une personne toxique est de perdre le pouvoir qu’elle exerce sur sa victime. Elle ne souhaite aucunement la voir s’épanouir et réussir sa vie. Alors, elle sabote les efforts que cette dernière fait pour mener une vie heureuse et productive.

On peut avoir une relation toxique avec un parent, un ami, un collègue de travail, un conjoint (conjointe) ou même nos propres enfants.

C’est difficile de croire que ce sont les gens qui vous sont les plus chers, qui abusent de vous.

Le début d’une relation toxique

Une relation toxique a presque toujours comme base une famille dysfonctionnelle qui mène à une dépendance affective. Pendant votre enfance, on vous a appris qu’il fallait plaire pour être aimé. Qu’il fallait vous oublier et faire ce que vos parents vous disaient, sans écouter vos propres besoins. Très vite, vous avez compris en tant qu’enfant que si vous voulez de l’amour, de l’attention ou simplement être vu de vos parents (ou d’un parent), vous devez être à la hauteur de leurs attentes. Cela devient avec le temps du chantage affectif de la part des parents. C’est comme s’ils vous disaient, je vais t’aimer, si tu agis ou tu fais ce que je te dis de faire.

Avec le temps, vous grandissez et ce lien de dépendance devient de plus en plus fort et toxique.

Vous quittez le nid familial pour vous marier et vous vous rendez compte après quelques années que la femme ou l’homme que vous avez marié fait exactement le même chantage affectif que votre père ou votre mère. C’est-à-dire, vous fait croire que pour avoir de l’amour, il vous faut accepter de vous oublier et de vous laisser dénigrer.

Pourquoi je reste dans cette relation?

Il y a de fortes chances que si vous restez dans une relation toxique, vous vivez un ou plusieurs de ces états d’être:

  • Vous avez peur d’être seul
  • Peur de vous sentir abandonné.
  • Peur de prendre votre place
  • Vous manquez d’estime de vous
  • Vous vous sentez vulnérable
  • Vous vous sentez coupable

Pourquoi est-ce si difficile de sortir d’une relation toxique?

Tout simplement parce que vous êtes dans l’attente.

Vous espérez que peut-être un jour cette personne va vous donner un peu de reconnaissance, de bonheur ou de l’amour. Exactement comme lorsque vous étiez enfant et que vous attendiez désespérément que papa ou maman vous voit vous reconnaisse et vous aime. C’est pour cette raison que c’est si dur de sortir d’une relation toxique. C’est votre enfant intérieur qui est encore en attente.

Pour sortir de ce genre de relation, il faut faire le deuil de vos attentes, de tout ce que vous aurez aimé recevoir de cette personne. Il faut accepter que jamais vous n’ayez ce que vous attendez de cette personne. C’est d’accepter aussi que vous ne puissiez jamais changer cette personne.

Lorsque vous étiez enfant, vous aviez besoin de vos parents pour combler vos besoins affectifs. C’est normal qu’un enfant s’attende à recevoir de l’amour de ces parents. Mais en tant qu’adulte, il faut prendre conscience que ce n’est pas le rôle de l’autre de combler vos besoins. Vous pouvez les combler par vous même et ainsi, devenir responsable de votre bonheur.

Comment s’en sortir?

Rien ne changera si vous ne faites rien. Dans ce cas-ci, c’est faux de dire que le temps arrange les choses.

Il faut prendre le temps de vous retrouver. De retrouver votre identité, votre essence et de vous faire confiance.

Ce n’est pas toujours nécessaire de quitter définitivement la personne toxique, surtout si c’est une personne à laquelle vous tenez vraiment (ex.: un enfant, un parent). Quelques fois de s’en éloigner quelques semaines ou mois ou même des années, peut être bénéfique. Le temps de reprendre des forces, de réfléchir et de se retrouver soi-même.
Si plus tard, vous voulez rebâtir quelque chose avec cette personne, vous serez plus en état de le faire.

Si pour vous, la meilleure décision est de couper les ponts définitivement, alors faites-le et sachez que ce n’est pas d’être égoïste que de penser à soi.

Votre entourage (qui n’est pas au courant de ce que vous vivez pour la plupart du temps) vous dira sans doute:

Tu as juste une mère, un fils, etc. Tu devrais faire des efforts.

Ces gens-là ne savent pas à quel point vous souffrez en dedans. La décision de couper les ponts n’est jamais facile. Mais à partir du moment où vous êtes bien dans votre décision, ce qu’en pensent les autres n’est pas vraiment important.

Aucune relation ne vaut le coup de continuer à coup de chantage affectif, par peur de l’abandon.
Sortir d’une relation toxique, ce n’est pas faire du mal à l’autre. C’est d‘ouvrir les yeux, d’ouvrir son cœur et de s’aimer assez pour ne plus accepter de vivre dans cette relation.

Une personne qui vous aime vraiment vous laissera libre d’être vous-même.

Aimer ce n’est pas SE donner et s’oublier, c’est de donner et partager.


Veuillez, s’il-vous-plaît, prendre note de ceci : 

Cet article « Faire le deuil d’une personne toxique » a suscité un important achalandage de commentaires, d’échanges et de partages, dont je tiens à vous remercier. Conséquemment il a généré de nombreuses réponses de ma part.

Par souci de vous éviter une lecture redondante des situations vécues semblables qui reviennent de plus en plus et qui génèrent des réponses similaires, j’ai décidé de ne plus ajouter de commentaires pour cet article.

Entre autres, les propos étant de plus en plus volumineux et personnel, je n’avais plus le temps de tout lire et de répondre à tous comme je l’aurai voulu.
Je vous invite à lire les nombreux messages et les témoignages, auxquelles j’ai répondu, et dans lesquels il est fort à parier vous trouverez une réponse à la situation qui vous préoccupe. Je vous invite à émettre vos commentaires sur les autres articles de mon site.
Merci, chers lecteurs et lectrices, de votre compréhension et de votre gentillesse ainsi que pour votre intérêt pour mon site.

233 réflexions sur « Faire le deuil d’une personne toxique »

  1. Lauren

    Je suis therapeute et j ai tout fait pour ne pas trancher definitivement avec une maman qui me coupait de mes filles
    J ai mis des annees et a 58 ans j ai enfin coupe apres des annees de confilts
    J aurais du le faire bien avant
    Je ne vois plus mes filles que ma mere achete avec son argent
    Ni mes petits fils
    Pour l instant
    La roue tourne
    Je suis enfin sereine j envoie de l amour et de la lumiere a ma famille
    Je les plains
    Et beaucoup de choses se sont debloquees pour moi
    J ai trop attendu et souffert longtemps inutilement
    On ne change pas une personne toxique
    Ma mere n evoluera jamais je l ai enfin accepte
    Gagnez du temps ne faites pas comme moi ca ne sert a rien
    Amities a toutes
    Lauren

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    1. madeleine Auteur de l’article

      Je tiens à vous féliciter d’être sortie de cette relation toxique. Je sais que ce n’est pas facile de le faire. Il faut vraiment s’aimer assez fort pour y arriver.
      Bravo et continuer vote bon travail.

      Répondre
      1. maamar pascale

        Pascale
        Mes parents toxiques Prof et médecin m ont tellement dégoutée de la vie que j ai toujours pensé qu’avoir des enfants était horrible…
        20 ans de thérapie après une épilepsie récurrente, symptomatique d une colère refoulée, m ont permise d aimer la vie
        Et d être guérie
        Artiste lyrique aayant sûrement besoin de hurler pour me faire entendre( peine perdue) j ai entrepris des études de Médecine à 48 ans
        Je suis toujours chanteuse et thérapeute, vis depuis 12 ans une belle histoire d amour et après une méchante et dernière relation aavec mes parents, j ai décider de sauver ma peau… Et de ne pplus les côtoyer
        Adolescente douée pour. La musique, on me demandait les bons jours, de jouer une pièce devant les invités et le reste du temps, critiques, coups et menaces, intrusions dans ma chambre, non respect de l intimité, etc… Dénigrement de tout me concernant
        Avec assentiment de l entourage toujours impressionné par les dispendieuses attitudes de nos parents
        Je précise que mes parents dépensiers m ont laissée au RMI, sans aide pendant qu’ils roulaient isa des véhicules de luxe, jouaient au golf avec unc… De notaire Pour certaines factures impayées, ils donnaient mon adresse aux huissiers!
        J ai terriblement souffert, ai cependant pu accéder à une forme de résilience avec la scène, ai bien sûr retrouvé cette souffrance avec un mari qui me frappait, puis un autre. Pas meilleur…
        Aujourd’hui je suis très attentive à la souffrance des jeunes….
        Mais je ne veux plus fréquenter cette famille,
        Merci

        Répondre
    2. BABETH

      Bonjour,
      je viens de tomber sur votre témoignage qui me rappelle mon histoire.
      Ma mère a détruit ma vie et continue de le faire en me « volant » le bonheur d’être une maman et une grand mère.
      Elle a vampirisé ma fille et maintenant mes adorables petits enfants. Avec ma fille nous avons eu une trêve au décès de mon père, car elle a révélé son vrai visage et ma fille a voulu couper les ponts avec elle. Ce fut un bonheur extraordinaire que de retrouver mon enfant et avoir la joie d’être mamy.
      Hélas, elle était là tapie dans l’ombre et est revenue à l’attaque via mon gendre qui est lui aussi un grand manipulateur. Aujourd’hui j’ai l’impression d’avoir  » le ver dans la pomme » ! je vis l’enfer ! en complicité avec mon gendre elle parvient à me couper de ma fille et des petits qu’elle voit grandir à ma place.
      Je ne sais comment agir surtout que lorsque j’entends mon gendre me parler avec « ses mots destructeurs » à elle ! il coupe les ponts entre ma fille et moi. Il n’y a plus de contact.
      Ma fille souffre les petits aussi et moi également, Quand ce cauchemar va cesser ???
      Je serais ravie d’échanger avec vous peut-être aurez- vous des conseils ou astuces à échanger?
      par avance merci !
      Babeth.

      Répondre
    3. BABETH

      Votre commentaire est en attente de validation.
      Bonjour,
      je viens de tomber sur votre témoignage qui me rappelle mon histoire.
      Ma mère a détruit ma vie et continue de le faire en me « volant » le bonheur d’être une maman et une grand mère.
      Elle a vampirisé ma fille et maintenant mes adorables petits enfants. Avec ma fille nous avons eu une trêve au décès de mon père, car elle a révélé son vrai visage et ma fille a voulu couper les ponts avec elle. Ce fut un bonheur extraordinaire que de retrouver mon enfant et avoir la joie d’être mamy.
      Hélas, elle était là tapie dans l’ombre et est revenue à l’attaque via mon gendre qui est lui aussi un grand manipulateur. Aujourd’hui j’ai l’impression d’avoir » le ver dans la pomme » ! je vis l’enfer ! en complicité avec mon gendre elle parvient à me couper de ma fille et des petits qu’elle voit grandir à ma place.
      Je ne sais comment agir surtout que lorsque j’entends mon gendre me parler avec « ses mots destructeurs » à elle ! il coupe les ponts entre ma fille et moi. Il n’y a plus de contact.
      Ma fille souffre les petits aussi et moi également, Quand ce cauchemar va cesser ???
      Je serais ravie d’échanger avec vous peut-être aurez- vous des conseils ou astuces à échanger?
      par avance merci !
      Babeth.

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    4. tartinia

      C’est fou le nombre de mères toxiques finalement, ça me rassure, car je me suis toujours sentie à part de dire du mal de ma mère..
      Personne ne me comprenait ou ne me comprend.
      C’est assez rare il faut dire. Et tabou en France (j’ai l’impression que je suis sur un site québecois).

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    5. LucieD

      Lauren,

      je viens de vous lire et suis entrain de vivre la même expérience.
      J’ai 57 ans et, oui ! il m’aura fallu des années de conflits pour que le déclic ait eu lieu.
      Je suis fille unique, une mère très absente pendant mon enfance, une adolescence vécue avec un père aimant et disparu trop tôt. J’ai refusé de voir cette mère pendant des années. Puis j’ai cru qu’elle pouvait avoir changé et quand je l’ai revue elle avait 60 ans, moi 38. Grave erreur ! Elle m’a détruite et cette fois-ci direction la clinique pour un « repos » forcé.
      Après, quelques contacts rapides et très espacés durant 20 ans.
      Tout récemment, après un passage dans sa région et un contact téléphonique inopiné de sa part , mon mari et moi-même avons passé 3 jours chez elle, croyant à un miracle … Une ultime méchanceté de sa part, la « goutte d’eau », m’a décidée à partir en pleine nuit. Bien nous en a pris, depuis je suis légère comme une plume, après m’être documentée durant de nombreuses heures j’ai enfin mis un nom sur son dysfonctionnement, oui ma mère est bien une manipulatrice, une perverse narcissique, bref un parent toxique !
      J’ai compris tout comme vous qu’elle ne changera jamais, c’est une handicapée du coeur, incapable de bons sentiments envers son unique fille. C’est comme cela, on n’y peut rien. Il faut l’accepter si on veut se libérer. Il faut accepter de faire le deuil d’un parent encore vivant.
      D’ordinaire, Je ne participe jamais aux discussions sur internet. Mais ma prise de conscience et votre témoignage Lauren, m’ont décidés et si cela peut aider au moins une personne, cela en vaut la peine.

      Amicalement,

      LucieD

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  2. Bernard

    Bonjour
    Pour moi , il s’agit de toute autre chose car je suis perçu comme personne toxique par ma fille cadette âgée de 32 ans. Il y a 1 an elle a néanmoins consenti de vider son sac devant moi en présence d’un psy. J’ai essayé d’entendre tout ce qu’elle m’a dit mais hélas il y a de nombreuses choses sur lesquelles je n’ai plus de prise car l’eau passée ne fait plus tourner le moulin.
    En tous cas, elle n’a aucune envie de me rencontrer, elle m’envoie un sms pour la fête des pères et un autre pour mon anniversaire. De mon côté je me tiens au large, je lui laisse une enveloppe avec un peu d’argent pour son anniversaire et pour Noel et je suis ainsi gratifié d’un sms. Je ne sais plus quoi faire.
    Pour conclure, je précise qu’elle est psychologue de son métier.
    Merci d’avance pour votre aide

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  3. schouckens

    Bonjour, Je suis tombée ce matin sur votre article. Je suis actuellement en plein « coupure »… Durant 26 mois j’ai aimé un homme. Celui-ci n’a jamais été aimé par ses parents, pas de câlins, pas de bisous, rien… Il est bcp plus jeune que moi. Au début, j’étais flattée. Il était attentionné, très présent, souhaitait toujours me voir… Très vite, j’ai senti que quelque chose « clochait »… Je suis maman et donc je devais aussi avoir du temps pour ma fille, ma famille, mon boulot, et pour MOI. J’ai essayé de lui faire comprendre que l’on pouvait aussi rester chez soi certains soirs, que l’on pouvait avoir des activités séparément.. mais il vivait cela très mal, comme un abandon, comme si je ne l’aimais plus… Il m’a aussi dit très vite qu’il m’aimait.. au bout d’une dizaine jours. Je me suis dit, bon prenons cela comme un je t’aime de 10 jours… Malgré le malaise que je ressentais, je suis restée… Très vite il m’a dénigré auprès de ses amis, m’a trompé plusieurs fois, et tout ce qu’il me reprochait : de le tromper, de lui mentir, d’avoir des secrets, etc… je me suis rendue compte par la suite, qu’il me reprochait ce que lui me faisait… J’étais son miroir… mais je l’aimais… j’ai essayé de lui parler, de le rassurer, souvent je me suis énervée, je suis partie, revenue… et puis l’année dernière en septembre, j’ai décidé de suivre une thérapie chez une psy (durant 7 mois) car j’avais perdu toute estime et respect de moi. J’ai compris qui il était, comment il fonctionnait et j’ai remonté la pente… Il m’a quitté, est revenu, m’a retrompé en janvier… et tout était bien évidemment de ma faute…. jamais une excuse, jamais un regret… Mais je n’étais plus la même… j’étais forte… Et en janvier, je lui ai dit « Je ne suis pas ton miroir »… Tu me reproches ce que tu fais… et comme nous avions des amis communs, gentiment sans le condamner mais en me défendant je leur ai expliqué mon point de vue, car il faut savoir que bcp de gens me voyaient comme un monstre et lui une pauvre petite victime. Et ça n’a pas été facile car je devais me défendre et leur démontrer alors que je n’avais rien fait… Je l’ai fait avec dignité et maintenant ils savent qui je suis et surtout qui il est… Certains le cotoyent encore car c’est un bon pote de sortie. Moi j’ai définitivement coupé les ponts avec lui depuis fin avril… il m’a encore maltraité mais je m’en fiche, je sais qui je suis, ce que je vaux.. les gens ne sont pas ni bêtes, ni aveugles… Il a rencontré une très jeune femme avec de nouveaux amis très jeunes également sur qui il peut exercer sa manipulation… Cela me fait sourire… Sa devise: diviser pour mieux régner… Et samedi dernier nous étions des amis et moi à une soirée, il est arrivé avec des amis et sa copine. Aucune réaction de ma part, ni positive, ni négative… J’avais décidé de passer une bonne soirée, de danser, de sourire et à un moment j’ai croisé son regard une fraction de seconde et j’ai vu la haine… la haine car je suis restée digne, humble et je l’ai ignoré, comme si je ne le connaissais pas.. Je l’ai quitté même si je l’aimais encore mais ce n’était plus possible, je mérite l’amour, je mérite le respect, je mérite le meilleur… Et je suis fière de moi, fière d’y être arrivée. Très belle journée et merci pour votre article

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  4. caroline

    Bonjour,

    Moi je souhaite couper avec ma compagne car ses parents sont toxiques et manipuleur pour elle… Elle a toujours vécu avec eux et maintenant qu’elle m a rencontré… Rien que passé des soirées ensemble est source de problème quand elle rentre et elle a 42 ans… Passer les week-ends ensemble pas possible… Ou sinon son père la menace et elle préfère faire souffrir son couple mais avoir la paix à la maison … Problème de succession et d entreprise familiale… En attendant je me bouffe et me détruis tout les jours… Je ne me respecte pas… Et elle ne me sécurise pas… Fais passer sa famille avant même si elle dit le contraire… Elle file tout les soirs dormir chez elle… J arrive pas a rompre mais cette situation m use a mort..

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  5. Fabienne

    Cet article arrive a point nommé. J’ai 50 ans et j’ai ouvert les yeux récemment sur une maman castratrice, destructrice et bipolaire. Malade depuis de nombreuses années mon père a toujours le même refrain « la maladie » et ce conditionnement nous empêche toute réaction logique en autre  » la fuite ». Crises, chantages, insultes et j’en passe. Mais dans mes souvenirs de jeunesse, j’ai le souvenir du personne envieuse, nombriliste et possessive. Je ne compte plus les pardons que j’ai dû dire pour excuser son comportement violent et méchant. En tant que souffre douleur aujourd’hui je suis consciente que cela ne changera jamais, certes la maladie est présente mais elle n’excuse pas la méchanceté et avec l’âge tout cela s’accentue. Je me reconstruit petit à petit c’est difficile mais salvateur. Il n’est jamais trop tard pour revivre.

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  6. Savanille

    Bonjour,

    Mon histoire n’est pas bien differente des autres en ceci que, à 42 ans, et après avoir encore tenté de m’éloigner de ma famille, en choisissant par envie et par nécessité de m’installer dans une autre région, j’essuie un échec car je n’ai pas réussi à me sentir pleinement ancrée dans cette région. En outre, partie après un licenciement eco, j’ai tenté le grand saut en partant sur place et faire des recherches de travail. Une colocation desastreuse (en bien des points et plus originaire de mon hôte d’accueil) , j’ai ensuite sombré dans une dépression suite à soucis de bruits dans un appartement que j’avais pu trouver ensuite.

    Vous n’allez sans doute pas comprendre le lien de cette introduction avec le sujet, simplement j’ai du rentrer de nouveau dans ma région natale, sans moyens financiers ni forces psy pour me remettre et retrouver un semblant de vie, j’ai du me résigner à une décision creve coeur, que celle de revenir tempo chez mes parents……oui à 42 ans, forcé de revenir vivre chez deux parents au comportement toxique, l’un dominant l’autre dans ces actes (le père) et l’autre (la mère) soumise, névrosée, dégradée dans son amour propre, sans caractère bref, une combinaison explosive car depuis près de 25 ans , ceux ci n’ont plus rien à faire ensemble et leur vie est un incroyable chemin sans saveur, sans plaisirs, sans vie et au contraire, emplie de haine, de problèmes de relationnel, d’aigreur et de violences psy, verbales et parfois physiques (le père).

    Je vis ici comme dans une prison car je ne communique pas avec le père, que je hais pour diverses raisons éloquentes et justifiées, que je n’ai plus ma vie à moi, que je ne me sens plus libre de mes mouvements et que je suis tiraillée entre vouloir me rebeller contre lui et ne pas pouvoir car il est violent et me faire du souci pour ma mère alors que je n’ai pas à tenir ce rôle ni ne suis là pour égayer sa vie. La mienne etant dejà assez assombrie par la vie au quotidien chez eux.

    Vous allez me demander POURQUOI ne pas quitter cet enfer ??? j’ai prévu de le faire depuis mon arrivée ici, seulement je suis alternativement fatiguée nerveusement par tout cela et que j’ai peur de ne pas pouvoir assurer mon projet de reconversion prof assez rapidement pour definitivement quitter les lieux.

    Comment puis je m’y prendre ….je l’ignore

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  7. Ping : Amitié toxique – Mes Amtiés

  8. adelever

    Bonjour à tous,
    Cet article m’a touché par sa simplicité et sa vérité . Quand j’étais jeune j’ai failli devenir toxique, je me souviens avoir jalousé, voulu que l’autre ne réussisse pas , voulu garder l’autre sous mon emprise … et puis en grandissant j’ai pris conscience que ça faisait de moi quelqun de laid . J’ai donc entrepris un changement , positivé les choix des autres, leurs gouts , fait mon possible pour leur souhaiter le meilleurs , me réjouir de leurs réussites , les laisser libre , valoriser leurs projets…
    Je pense être devenue quelqun de meilleur, mais étrangement, les années de la vingtaine ont été terribles et je me suis retrouvée dans la position inverse, toujours à douter de moi même, toujours dans la peur d’être mauvaise , nulle, inadaptée . J’ai subi plusieurs situation d’abus où je sautais à pieds joint .
    Je me suis retrouvée dans la description du petit enfant, le chemin de toxicité que je prenais à l’adolescence m’était enseigné par mes parents , c’était un moyen de survie que j’avais trouvé , mais ce n’était pas moi , une fois que j’ai eu renoncé à cette voie là je me suis retrouvée sans protection , à attendre encore et toujours d’être aimée , j’ai laissé se poursuivre les abus , en pensant arriver un jour à mériter d’être traitée avec respect .
    J’ai pris conscience de ça, j’ai coupé les ponts de toutes les relations que j’avais laissé se construire sur ce modèle , j’ai tout vidé , en dernier j’ai mis de la distance entre ma famille et moi . Très vite , j’ai laissé entrer dans ma vie des personnes très simples : tu es sympa avec moi , je suis sympa avec toi . de nouveaux amis, un nouveaux petit ami tellement génial , en fait je ne savais pas qu’une relation entre deux personnes puisse être simple, non basée sur la manipulation , sur la domination , sur le mensonge, je ne l’avais jamais vécu! les gens équilibrés et sains vivaient leur vie loin de moi , et je tournais dans un aquarium avec les autres .
    IL faut accepter de sortir de cet aquarium , je dis ça aussi pour les personnes qui se savent toxiques , (au cas où ) , on peut changer de chemin, on peut laisser ses schémas au placard, réécrire l’histoire .
    Bon courage à tous !

    Répondre
  9. Allard

    Bonjoir je m’appelle Delphine et jai 20 ans. Quand j’était petite je voulais toijours etre collé a ma mère mais elle me rejetez sans cesse. A l’âge de 13 ans, elle est son ex petit ami on décidais de m’envoyer dans une famille d’accueil car l’assistance social trouvais que j’était en danger chez elle et qu’elle me rabaissez a chaque fois que je faissais quelque choses. Je pensais qu’en partant elle allais etre une vrai mère en m’appelant mais ce ne fut pas le cas. Après avoir fait beaucoup de bêtise d’adolescentes pour peut être capté son attention on m’envoya dans un foyer a 200km de chez elle. Je fuguais certes mais pas pour rien pour allais la voir mais a chaque fois elle ne m’ouvrait pas ou elle me chasseè comme une pestiférée. A chaque fois j’espérais avoir un peu d’attention et d’amour de sa part mais ce fut que échec sur échec et a chaque fois je partait en sanglot et je me scarifier pour me faire encore plus mal. J’ai du dormir dehors a cause d’elle mais elle s’en foutait cest ca qui me fessait mal comment une mère peut laisser son enfant? Je ne comprend toujours pas. On m’a dit quel a toujours préférer sa vie de femme qu’à sa vie de mère et elle me la tpujours dit qu’elle allait pas gâcher sa vie pour moi. Personne ne comprend la tristesse et la haine que j’ai en moi. Aujourd’hui elle est avec un homme de 25 et elle a 40 ans.. Je dois faire ce deuil et tout faire pour ne pas reproduire ce quel a fait. Aujourd’hui j’essaye de m’en sortir pour moi et non pour elle car avant je faisait tout pour elle.. Je volais pour quel mange j’allais travailler pour remplir le frigo et Rien aujourd’hui. Elle a couper les ponds elle ma dit tu n’est plus ma fille.. Comment allait mieux ? Comment vivre sans sa mère.. Comment combler le manque affectif que je n’ai jamais eu ? Merxi de m’avoir lu.. Mon adresse email : Delphine.allard@outlook.fr

    Répondre
  10. bourrez

    ce fut dur pénible mais radical !!!! lorsque ma décision fut prise et je m’en libére peu a peu , libéré d’un collègue toxique !!!!!

    Répondre

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